A la découverte des femmes Ingénieures par Akeza

Au cours du mois d’ Avril 2020, le journal Akeza a écrit une série d’ articles sur le quotidien socio-professionnel de quelques Femmes Ingénieures membres de la FIADI intitulée ” A la découverte des femmes Ingénieures”. Ce fût une belle opportunité pour la FIADI de présenter des modèles de femmes ayant réussies à s’ intégrer dans le monde de l’ Ingénierie.

 Ir Larissa NIHASIGAYE, une électromécanicienne qui fait carrière dans l’industrie agroalimentaire en tant que technicienne chargée du suivi des machines industrielles. Diplômée de l’Université du Burundi, en Génie électromécanique, son rêve est de contribuer à la valorisation des produits agricoles locaux. Elle a aussi fait une formation  par correspondance en gestion de projet à Centrale Lille.
Aux jeunes filles aspirant à se lancer dans le métier, Ir Larissa leur dit un mot:” Je leur dirai de toujours croire en elles, en leurs rêves et de s’y accrocher fermement.”

Ir Jeanette KANEZA, co-fondatrice de FIADI, elle est  ingénieure en génie civile, option Géotechnique et infrastructures, diplômée de l’Université du Burundi. Elle a fait une formation en céramique pendant 2 mois au Rwanda. Actuellement elle travaille comme Ingénieure consultante dans un projet mandaté par la coopération suisse au Burundi.
L’ idée de créer FIADI lui est venue des difficultés qu’elle a rencontré pour trouver un stage professionnel à la fin de ses études.
 Aux jeunes filles qui veulent devenir Ingénieures, Ir Jeanette leur lance un appel:”  Il faut  qu’elles enlèvent de leurs têtes l’idée que l’ingénierie est un métier réservé aux hommes mais que c’est un métier qui nécessite des compétences que l’on trouve aussi bien chez les filles que chez les garçons.”

Ir Marlène MPUNDU,une jeune Ingénieure industrielle en Génie Civil diplômée de l’Université du Burundi qui fait carrière dans une organisation de génie-conseil, la WSP Canada, sur le projet Rusumo, composante de lignes de transport en tant qu’assistante de l’ingénieur basé à Bujumbura.
Ir MPUNDU vise haut pour ces projets futurs. Concilier technique et humanitaire est son plus grand challenge. Elle confie : « J’aimerais travailler dans l’humanitaire, mettre mes compétences au service des nécessiteux et de la société en général. C’est un peu comme donner du sens à la technique pour un monde plus juste ».
Aux jeunes filles voulant faire carrière dans le métier, Ir Marlène leur dit de ne pas s’autocensurer, de devenir ambitieuses, en osant intégrer les secteurs porteurs d’ emplois comme le bâtiment, de ne pas avoir peur de concilier poste à responsabilité et vie familiale.

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