La soirée a eu lieu le vendredi 03 Mars 2023 dans les enceintes de l’Institut Français de Bujumbura (IFB),

Nos vifs remerciements vont à tous ceux qui ont répondu présents à notre invitation,

Et plus spécifiquement à la délégation de l’UE au Burundi qui nous a appuyés financièrement à travers leur projet PASACC-BU, et nous remercions aussi le PASACC-BU qui a été d’un soutien indéniable dans la réalisation de nos activités. Un grand merci à Visage Artistique du Burundi “VAB” qui a été notre partenaire dans l’exécution de ce projet, avec qui nous avons formé une équipe choc.

Dans son mot d’accueil, Jeannette Kaneza la représentante légale de FIADI,  à préciser que Femmes Ingénieures Actives pour le développement Inclusif « FIADI en sigle » est une association sans but lucratif créée par les femmes Ingénieures de différents domaines des sciences appliquées suite aux préjugés et stéréotypes qui sont dans la société burundaise où la femme est toujours perçue comme incapable dans les métiers majoritairement masculins. Avec comme objectif principal d’Amener la femme et la fille burundaise à ne pas s’autocensurer et douter de ses capacités.

Elle a tenu à rappeler aussi que l’homme et la femme sont indispensables l’un à l’autre dans le développement social et économique étant donné qu’ils sont complémentaires et que l’ingénierie est parmi les métiers désignés comme les emplois du futur, d’innovation, du bien-être social, d’une croissance inclusive et du développement durable.

Dans un panel qui a été animé dans cette soirée sous le thème de « Ingénierie et genre : Enjeux et défis »,

  • Selon  Ancila NIMBONA experte en genre, le manque d’information assez spécifique pour aider les jeunes femmes à savoir les avantages de l’ingénierie reste un problème crucial dans le développement social économique de notre pays vu que ça reste un métier avec pleins d’opportunités qui nous pousse vers l’autonomisation économique, comme l’adage rundi le dit bien « UMUKENE NA NYINA ARAMWANKA » (qui peut se traduire littéralement en : le pauvre, est détesté de tous dont sa propre mère) alors que ceux qui sont sensibilisés sur ce métier sensibilisent les autres pour aspirer a un avenir meilleur.
  • Pour le Sociologue Patrice Saboguheba,  on aime bien dire que même le diable se cache dans les détails et on ne peut pas se le cacher les femmes sont le seules à observer le moindre détail, un exemple typique est que dans toutes les fêtes harmonieuses vous verrez souvent que le comité est fait en majorité par des femmes, les hommes pensent au gros aux macros, donc une entreprise qui n’a pas de femme ignore ce détail, ce qui peut la mettre en position de faiblesse sur le marché.
  • Pour Jeanette Kaneza RL de FIADI, on observe toujours un manque d’équilibre dans ce métier et quand  les femmes ont la chance d’avoir ce poste, elles se verront obliger de travailler 3fois plus dur que les hommes ne fut ce que pour s’affirmer dans ce domaine.
  • Quant à Mamadou Sisoko, qui dirige une entreprise de construction, les employeurs devraient investir dans la jeune génération en sensibilisant au métier d’ingénierie dès le bas âge ; toutefois en sachant que une femme est aussi efficace que l’homme dans ce domaine, il a conclu en interpellant les femmes ingénieures qui étaient la de savoir se vendre sur le marché du travail en sachant élaborer de bon CV relatifs au poste disponible.

Rappelons que après ce panel, un documentaire sur la vie de 3 femmes ingénieures a été projeter et pour finir en beauté une pièce de théâtre sensibilisant les jeunes filles a été joué.

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